Montée en compétences
Le déficit des compétences humaines est le principal frein à la croissance pour 41 % des dirigeants français. 23 % d'entre eux ont réalisés de nets progrès dans l'élaboration d'un programme de montée en compétences (18 % des dirigeants dans le monde).
Une entreprise sur deux s’est engagée dans la montée en compétences (upskilling), qui impacte positivement la performance
dans un contexte d'automatisation de certains métiers et du vieillissement de la population active.
L'upskilling devient de plus en plus important et urgent, cependant les entreprises peinent à mettre en place des programmes car :
Et lorsque les programmes sont lancés : les entreprises doivent retenir les talents montés en compétences, identifier la bonne méthode pour l'apprentissage (tandis que certains ne parviennent pas à acquérir les compétences nécessaires), et générer un impact sur leur entreprise.
Une étude menée par PwC en 2019 montre que 77 % des 22 000 salariés interrogés dans le monde entier, déclarent qu’ils aimeraient acquérir de nouvelles compétences ou se reconvertir. Seuls 33 % ont le sentiment de s’être vu donner la possibilité d’acquérir un bagage numérique en marge de leurs activités normales.
« Les dirigeants d’entreprise, les établissements et organismes de formation, les pouvoirs publics et la société civile doivent travailler ensemble afin que la population active du monde entier puisse rester mobilisée de manière productive dans un travail épanouissant et porteur de sens. »
Les effets positifs de l’upskilling sont bien concrets.
Au niveau mondial, les entreprises qui ont le plus avancé dans la mise en place de programmes d’upskilling, observent de nettes améliorations dans le renforcement de la culture d’entreprise et l’engagement des collaborateurs (60 %), une hausse de l’innovation et une accélération de la transformation digitale au sein des équipes (51 %), et une augmentation du chiffre d’affaires (37 %).