Travail : la réussite sourit aux audacieux... optimistes !

Deux personnes dans un bureau
  • 03 juin 2025

Que l'on travaille en mode entrepreneurial ou salarié, une chose est sûre : il faut de l’audace pour se lancer, de la curiosité pour innover et de la persévérance pour surmonter les obstacles ou apprendre de ses échecs. Et si c’était avant tout une question d’état d’esprit ? De volonté de rester optimiste pour oser et mobiliser son énergie ? De confiance – en soi, dans les autres – pour aller de l’avant quoi qu’il advienne ?

Une conversation avec Mory Sacko, chef étoilé

À première vue, les cuisines d’un restaurant étoilé et les bureaux d’un cabinet de conseil et d’audit ont bien peu en commun, si ce n’est leur quête d’excellence au service du client. À y regarder de plus près, cependant, les propositions faites aux équipes ont en partage une valorisation de la curiosité et un environnement propice à la montée en compétences. Dans cette conversation, Mory Sacko, fondateur de MoSuke, et Christophe Desgranges, associé PwC France et Maghreb, s'accordent également sur l’état d’esprit volontairement optimiste nécessaire à la réussite en entreprise.

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Conversation Le Travail

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« L’optimisme, c'est un choix. Se dire que ça va fonctionner, c'est aussi un moteur fantastique. Il y a peu d'audacieux pessimistes. »

Mory Sacko,Chef étoilé

« L'optimisme, c'est un mode de vie pour moi », déclare Mory Sacko. « Je crois toujours qu'on peut faire mieux. Je crois toujours que ça ira mieux. Parfois cela ne se réalise pas, mais rien que le fait d'y croire - et de se dire qu'on a envie d'y croire - et la journée est meilleure. »

Pour le chef d’entreprise, l’optimisme prend vie dans le travail au quotidien. « Pour essayer de nouvelles choses, il faut y croire. Cela peut conduire à des déceptions, mais cela me permet d'innover au quotidien dans ma cuisine et dans ce que je propose avec mes équipes. » 

Une recette pour le succès. « Si je n'étais pas optimiste, on n’aurait jamais tenté les trois quarts de nos idées ». À commencer par la fusion inédite des inspirations France-Afrique-Japon de MoSuke, reconnaît-il. Ensuite, tout est une question « de travail et d’énergie pour faire en sorte que d’une bonne idée naisse quelque chose de réel. C’est bien d’avoir un rêve, mais au bout d'un moment, il faut qu'il existe dans la réalité. »

« Avec curiosité, optimisme, énergie et travail, on apprend tous les jours et on peut arriver à quelque chose de stupéfiant. »

Christophe Desgranges,Associé PwC France et Maghreb

Christophe Desgranges souligne lui aussi l’élan nécessaire impulsé par l’optimisme : « J’y vois un côté auto-prophétique. Il faut y croire. À un moment donné, tous ceux qui ont accompli de grandes choses se sont dit : je vais le faire, avec moi ça va marcher. » Le corolaire étant une bonne dose de travail, car l'élan ne doit pas rester incantatoire. « Avec un peu d'énergie et un peu de travail, voire un peu d'énergie et beaucoup de travail, vous pouvez arriver à quelque chose de stupéfiant. » 

De quoi redonner du sens à un monde du travail qui en manque parfois. « Je suis fondamentalement optimiste », déclare Christophe Desgranges, « partant de l’idée que l’on va arriver à réconcilier un certain nombre de personnes avec le travail. C’est un formidable outil d'émancipation, d'acquisition de connaissances, d'indépendance et d'épanouissement au quotidien. »

Encore faut-il accepter que l’échec fasse partie du cycle d’apprentissage et persévérer pour atteindre ses objectifs. Pour Mory Sacko, « l'apprentissage par l'échec est une des manières d'apprendre les plus efficaces ». Le chef parle de « résilience » lorsque, après un échec, on se donne « l’énergie de prendre note de ce qui n’a pas fonctionné, l'analyser » et en tirer les leçons. Mais aussi de confiance : « La confiance en soi et la confiance en l'autre. Un mot qui définit réellement l'optimisme. » 

« Cette espèce de certitude chevillée au corps qu'à la fin ça va marcher est quelque chose de contagieux », souligne Christophe Desgranges. « Les gens autour de vous le sentent et cela leur donne une forme de confiance aussi pour vous suivre. »

77 %

des salariés en France se disent prêts à s’adapter aux nouvelles méthodes de travail.

Source : Hopes and Fears, PwC, 2024

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Christophe Desgranges

Christophe Desgranges

Associé responsable des activités Conseil en stratégie et management, PwC France et Maghreb

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