Que l’on préfère parler d’adaptation, de transformation ou de reconfiguration, une chose est certaine : il faut être ambitieux et audacieux. « L’impossible n’est que temporaire », rappelle Christopher Guérin, tandis que Pauline Adam-Kalfon invite à adopter une culture de l'adaptation continue, capable de transformer à la fois l’entreprise et son environnement.
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« Une approche systémique permet de s'assurer que tout ce que l'on fait pour développer l'entreprise d'un point de vue économique n'est jamais au détriment de l'environnement. »
Selon la méthodologie des 3E (Économie, Environnement, Engagement) de Nexans, l'environnement peut même aider l’entreprise ou la business unit à aller encore plus loin, notamment en suscitant une forme d'engagement positif qui embarque les équipes.
En France, 33% des chefs d'entreprises disent aussi que les investissements sur les questions de développement durable réalisés durant les cinq dernières années ont entraîné une augmentation de leurs revenus, selon la dernière Global CEO survey de PwC.
« La définition du mot transformatif désigne à la fois la capacité de se transformer, mais aussi celle de transformer son environnement, son écosystème. »
Pour Pauline Adam-Kalfon, nous ne vivons certes pas dans un monde idéal, mais l'optimiste se nourrit de volonté et de la capacité à construire ensemble un monde meilleur.
La route sera sinueuse et parsemée d’injonctions contradictoires (par exemple entre l’économique et l’environnemental, ou entre l’environnemental et le social). Pour l’entreprise transformative, il est important d'avoir une vision globale de sa performance et, s’il le faut, de confronter ses propres contradictions et celles de son écosystème. Cela peut demander de faire preuve de courage. L’impact n’en sera que plus grand.