Au même titre que la R&D ou la technologie, les fusions et acquisition ont un potentiel d’accélération des transformations. Mais les entreprises ne doivent pas s’y tromper : vitesse ne veut pas dire précipitation.
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« Performer dans l'accélération, c’est une question de préparation et d'anticipation. »
Pour un pilote de chasse, huit ou neuf fois sur dix, une mission ne se passe pas comme prévu. Pour faire face aux turbulences et aux imprévus, il faut s’être préparé et avoir anticipé tout ce qui peut l’être - un peu comme la phase de due diligence d’une transaction. Cela « permet de libérer des cases dans le cerveau, pour partir à bord de l'avion le plus sereinement possible », explique Virginie Guyot. Par exemple, « nous utilisons des scénarios what if. Lors du briefing d’une mission qui s'annonce complexe, intense et difficile, vous expliquez pourquoi vous la faites, quel est le plan de vol, quelles sont les tactiques pour les cibles, etc. ».
« Même si elle se déroule à la vitesse de l’éclair, une transaction est l'exécution d'une décision stratégique longuement mûrie. »
« Quand nos clients s’engagent dans un projet de M&A, tout va très vite », rappelle Stéphane Salustro. « Mais cette approche fait suite à une phase de réflexion stratégique. Il faut d’abord s'être accordé le temps de la projection et de la planification sur plusieurs années ». Ce temps long permet à l’entreprise de définir la boussole qui l'aidera à garder le cap malgré les aléas du quotidien, mais aussi à prendre les bonnes décisions lorsque le moment est venu d’aller vite.