« L’appétit au risque est pour partie culturel. On dira plus facilement « prendre un risque » en France quand il s’agit davantage de « tenter sa chance » (take a chance) aux États-Unis. Quelles que soient nos réticences, le risque est de toute manière inhérent à la vie : autant l’apprivoiser.
Pour une entreprise, ne pas prendre de risques, c’est s’interdire d’évoluer, c’est se condamner à l’échec à plus ou moins court terme. L’art de la prise de risque fait donc partie des talents à cultiver pour tout dirigeant, toute dirigeante. Si être un leader revient à « prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions », selon la formule Rudyard Kipling, en entreprise, ces précautions portent un nom : la conformité. »
40% des dirigeants considèrent les risques liés à la cybersécurité comme principale menace
Source : Global CEO survey, PwC, janvier 2024
L’enjeu : réussir ce que l’on entreprend implique de prendre des risques, et prendre des risques impose de prendre des précautions : quelle articulation prévoir entre risques et conformité ? Quel rôle assigner à la gouvernance pour une prise de risques encadrée, réfléchie et collégiale ?