Etienne Klein, philosophe des sciences et directeur de recherches au CEA, et Emmanuel Benoist, associé membre du comité de direction de PwC France et Maghreb, se sont entretenus sur l’optimisme des entrepreneurs et dirigeants d’entreprise, et sur l’art de la prise de risque, essentielle pour construire l’avenir. Rationnels de profession, ils ont également exploré la part d’intangible qui enrichit toute prise de décision.
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La défiance, si elle semble être une attitude plutôt saine, est en fait bloquante. La confiance, c'est presque la condition préalable à l'action.
Le dénominateur commun entre optimisme, prise de risques et prise de décision ? La confiance, qui en constitue le socle. La confiance ne se décrète pas, elle se mérite. Elle se construit sur la durée en alliant analyse de ce qui est quantifiable et attention portée à ce qui ne se compte pas, mais compte pourtant terriblement.
Dans la réussite d’une entreprise, il y a une part de prise de risque, de capacité à atteindre quelque chose de complexe, de compliqué, avec un chemin qui n'est pas totalement prédéfini.
Même pour les métiers du chiffre, la confiance repose aussi sur une part d’intangible. Une entreprise peut convaincre ses parties prenantes avec son modèle d’affaires et tous les éléments qui viennent étayer ses projections et la pertinence de sa vision. Mais c’est aussi sa capacité à prendre des risques qui, en montrant la manière dont elle fait vivre ses valeurs et se projette dans l'étape d'après, pourra inspirer confiance.
Associé responsable des activités Audit et conseil en gestion des risques, PwC France et Maghreb