On observe depuis quelques années une nette accélération de la migration vers le cloud en s’appuyant sur les offres des hyper scalers (fournisseurs de services de cloud public à grande échelle, dominés par les leaders du marché que sont Amazon, Google et Microsoft). La pandémie a eu un effet catalyseur sur le déploiement du cloud, notamment avec le télétravail largement répandu; tendance qui s’est poursuivie en 2022 avec une croissance de près de 20 % des dépenses mondiales liées au cloud computing d’après IDC.
Il existe de multiples raisons à cela :
Au-delà de toutes ces raisons, nous atteignons un niveau de maturité général et une compréhension relativement exhaustive de tous les bénéfices du cloud. L’effet plus ou moins groupé de cette maturité et de cette transition vers le cloud pose un nouveau défi : celui de trouver les bons talents, ceux capables d’accompagner ce mouvement de fond, pour mener à bien cette transformation et tirer tous les bénéfices liés au cloud.
Comment éviter les écueils et réussir son move to cloud ?
Un move to cloud à 100 % semble peu réaliste. Pour le réussir, il s’agit de bien mesurer les limites techniques, métiers et financières afin d’établir un plan de transformation en phase avec la réalité et plus facilement atteignable. Après avoir prêté une attention particulière à ces étapes, comment passer à la suite du déploiement et assurer un run réussi ?
Au-delà des prérequis techniques, fondamentaux pour la réussite d’un projet de move to cloud, il est essentiel de développer une culture interne qui favorise l’usage du cloud, de ses outils, avec une nouvelle façon de collaborer, d’exploiter la donnée ou encore de la piloter. La maîtrise des volets techniques et humains sera la condition pour tirer pleinement parti du cloud.