Épisode 4 : une architecture des systèmes d'information pour
Paris 2024 : des enjeux de performance et de sécurité du SI
À terme, près de 200 applications Cloud interdépendantes seront déployées pour Paris 2024. La mission confiée à PwC consiste à définir les normes et standards de deux systèmes d’information distincts. Celles conçues pour le pilotage de Paris 2024 devront s’adapter à un nombre de salariés qui, de quelques centaines, s’élèvera à 4 500 personnes. D'autres seront dédiées aux épreuves sportives lors des quatre semaines de compétitions olympiques et paralympiques.
L’enjeu de performance va de soi pour un événement mondial de cette envergure, suivi par des milliards de téléspectateurs. L’enjeu de sécurité est tout aussi vital, d’autant plus que le nombre de cyberattaques ne cesse de croître. Selon NTT, le nombre de tentatives malveillantes aurait atteint 450 millions lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, soit 2,5 fois de plus que lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Une approche adaptée à la complexité et à la durée de vie des SI
Quelles que soient les contraintes, aucune panne des systèmes critiques régissant les applications de Paris 2024 ne sera tolérée. PwC a donc défini une approche et des lignes directrices adaptées aux particularités de l’organisation.
Ces lignes directrices permettent tout d’abord d’intégrer et d’homogénéiser les divers éléments transverses des SI. Chaque système doit en effet faire communiquer et fonctionner ensemble des applications hétérogènes, certaines en SaaS, d’autres développées par Paris 2024.
Autre particularité, ces SI complexes seront éphémères puisqu'ils seront mis à l’arrêt juste après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Cela impacte le calcul du retour sur investissement (ROI) et oriente par conséquent certains choix budgétaires.
Dernier enjeu, Paris 2024 vise un bilan carbone le plus bas possible. Cet objectif implique une approche de sobriété numérique et le suivi d’indicateurs dédiés pour mesurer les progrès atteints. Cela conduit à faire des choix très concrets, comme une utilisation des serveurs de production uniquement lorsque nécessaire et non en permanence.
Dans ce contexte, la proximité des consultants et des équipes métiers s’est révélée clé pour trouver le bon compromis entre performance, enjeux économiques et sobriété numérique.
Penser l’architecture technique de bout en bout pour faciliter les opérations
PwC a défini des normes et standards d’architecture technique de sorte que les systèmes d’information de Paris 2024 répondent à de multiples objectifs : faciliter l’intégration des différentes applications, simplifier les opérations de maintenance et supervision, maximiser la disponibilité des systèmes et garantir un haut niveau de sécurité tout en maîtrisant les coûts.
Les consultants de PwC ont conduit des missions de mise en œuvre sur des axes portant à la fois sur les opérations (devops), le reporting, la cybersécurité (devsecops) et le suivi des coûts (finops). Par exemple, les enjeux d’architecture SI et de cybersécurité ont convergé lors d’une mission de mise à disposition de la solution, gestion des autorisations (confidentialité des informations), intégrité des données et traçabilité (détection d’actions malveillantes).
Penser ainsi l’architecture technique de bout en bout permet de faciliter les opérations, mais aussi de gagner du temps. Les délais de mise à jour d’une nouvelle version (time to delivery) sont réduits, de même que la durée de diagnostic et de résolution d’un sur incident (time to repair).
En matière de finops, l’équipe de consultants PwC s’est concentrée sur l’évolution des budgets de services Cloud. Ils ont notamment mis en place une méthode de mesure et suivi de la consommation Cloud pour alerter en cas de dépassement des seuils prévus. Lorsqu’une consommation anormalement élevée est détectée sur l’un des services Cloud, des moyens d’optimisation sont mis en place afin de maîtriser le budget.
Grâce à sa pluridisciplinarité, PwC dispose d’une vision métier capable de prendre en compte le contexte dans sa globalité, par exemple pour équilibrer les efforts par rapport aux bénéfices attendus et au caractère éphémère des SI. Le cabinet combine par ailleurs une approche conseil et des compétences technologiques poussées - dans le cas de Paris 2024, landing zone et infrastructure Cloud, finops, devops, Cloud native architecture, microservices, API management, observabilité pour les opérations et la cybersécurité…
