Capital-investissement : les critères ESG sont de plus en plus déterminants dans l’évaluation des entreprises

Communiqué de presse

Le 12 mai 2021


  • 56 % des sociétés de capital-investissement déclarent que l’ESG est abordé plus d'une fois par an en conseil d’administration contre 35 % en 2019
  • 66 % des personnes interrogées ont classé la création de valeur comme l'un des trois principaux moteurs de l'investissement responsable
  • Plus de la moitié (56 %) ont déjà refusé un investissement potentiel ou refusé de conclure un accord pour des questions d’ESG
  • 91 % des répondants déclarent que le risque climatique est une préoccupation, et plus de la moitié d’entre eux a entrepris un travail en la matière
  • Les questions sociales telles que la diversité et l'inclusion sont évoquées par presque la totalité des sociétés de capital-investissement

La gestion des questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) devient une priorité stratégique pour les sociétés de capital-investissement. Ces questions sont, pour la première fois depuis 2013, reconnues comme fortement contributrices de création de valeur et sont même la première motivation des investisseurs désormais. C’est ce que révèle la dernière édition de l’étude Private Equity Responsible Investment 20211 du cabinet de conseil et d’audit PwC, qui dresse un panorama de la maturité des acteurs de capital-investissement sur les questions ESG.

Le rapport révèle que le pourcentage de répondants déclarant que les questions ESG sont abordées dans les réunions du conseil de surveillance des participations plus d'une fois par an est passé de 35 % en 2019 à 56 %. Les facteurs ESG sont désormais systématiquement évalués par les sociétés de capital-investissement lorsqu'elles prennent des décisions d'investissement. 72 % des répondants passent toujours les entreprises au crible des critères ESG, et ce dès le stade de la pré-acquisition. Plus de la moitié (56 %) ont refusé un investissement potentiel ou refusé de conclure un accord pour des raisons ESG.

Près de 95 % des personnes interrogées se disent très concernées par les questions de gouvernance spécifiques comme l'éthique, les valeurs et la culture d'entreprise, la prévention de la corruption ou encore la cybersécurité et la protection des données. Par ailleurs, le rapport révèle un niveau d’intérêt grandissant sur des enjeux tels que les enjeux climatiques et la biodiversité, et près de la moitié des répondants ont engagé des actions pour y répondre. En effet, 91 % des répondants considèrent le risque climatique comme une préoccupation, et 53 % ont déjà initié des actions pour comprendre cette exposition au risque climatique. Le reste des répondants a déclaré avoir l'intention de le faire au cours de l'année prochaine.

« Ces dernières années, les sociétés de capital-investissement ont radicalement réévalué l'importance et la valeur de l'ESG pour leurs activités. Les enjeux ESG remodèlent le paysage économique mondial et auront sans aucun doute un impact sur le succès des investissements de capital-investissement dans les années à venir. La notion même de performance est en train d’évoluer avec le rapprochement fort entre finance et enjeux ESG. Les évolutions réglementaires en matière de finance durable sur le plan international vont d’ailleurs toutes dans ce sens. »

Emilie Bobin, Associée au sein du département développement durable de PwC France et Maghreb

Aujourd’hui, les questions de création de valeur sont la raison majeure d’agir en matière ESG pour les sociétés de capital-investissement, alors qu’en 2019 la gestion des risques était le plus grand moteur d'activité.

66% des personnes interrogées ont classé la création de valeur comme l'un des trois principaux moteurs de l'investissement responsable, suivi par l’alignement avec les valeurs de l'entreprise (52 %) et la pression des investisseurs (41 %).

92 % des répondants se déclarent concernés par les enjeux sociaux tels que la diversité et l’inclusion. Pourtant, moins de la moitié (46 %) ont fixé des objectifs en matière de genre et de diversité ethnique ou raciale. Parmi ceux qui ont fixé des objectifs, 77 % déclarent que la diversité est une valeur fondamentale pour l'entreprise.

« Dans un contexte où une majorité d’acteurs du private-equity reconnaissent l'ESG comme un vrai levier de création de valeur, la prochaine étape passera par une réelle intégration de ces sujets aux plans de transformation de leurs sociétés en portefeuille. Les enjeux ESG peuvent en effet impacter la performance financière de l'entreprise dans son ensemble, de son positionnement de marché jusqu'à son bilan et ses coûts d'opération, par exemple. S'ils sont adressés de manière proactive, structurée et mesurable, ces enjeux présentent de fortes opportunités de création de valeur. »

Martin Naquet-Radiguet, Associé responsable du capital-investissement chez PwC France et Maghreb

1 Le rapport s'appuie sur les points de vue de 209 répondants de 35 pays et territoires, dont 198 sociétés de private-equity

À propos de PwC France et Maghreb

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Responsable Relations Médias, PwC France et Maghreb

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