En 2020, une étude intitulée « Relocalisation » a été réalisée par PwC avec le CNA. Elle mettait en exergue les secteurs clés de l’économie pour lesquels des efforts de relocalisation devaient être mis en place.
En 2023, un « Bilan des actions de relocalisation industrielle depuis 2020 » a permis de mettre en lumière les efforts de relocalisation qui ont été réalisés et d’inspirer les industriels français dans leurs efforts vers cet objectif.
La relocalisation : une réalité dont les Directions Achats doivent se saisir
En 2023, la relocalisation est en marche !
Les annonces de relocalisation se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu, et les chiffres des projets analysés depuis 2020 le confirment. Toutefois de fortes disparités existent entre les 4 secteurs clés pour notre économie et notre souveraineté : Santé & Pharmaceutique, Agroalimentaire, Électronique, Industries de process et d’assemblage. Alors que certains secteurs démontrent déjà des résultats par des démarches d’envergure (par exemple, celui des batteries électriques), d’autres secteurs sont encore au milieu du gué, comme le secteur pharmaceutique, où la relocalisation peine à décoller malgré un constat partagé et des pénuries encore présentes.
Il n’y a d’ailleurs pas qu’une relocalisation, mais des relocalisations :
les relocalisations ultra-visibles : celles des giga-factories à plusieurs milliards d’euros, qui représentent la pointe de l’iceberg, dans des secteurs très capitalistiques : batteries, semi-conducteurs, sidérurgie... ;
les relocalisations discrètes : essentielles pour concrétiser la réindustrialisation de la France, elles sont portées par de nombreuses PME et ETI dans des secteurs traditionnels (agroalimentaire, mécanique, plasturgie, textile, énergie…), ou s’appuyant sur des innovations de rupture (recyclage des déchets plastiques, biopharmaceutique, chimie des monomatériaux…).
Toutes sont impulsées ou soutenues par des programmes nationaux ou européens tels que le Plan de Relance ou France 2030.
L’ensemble de ces projets survient principalement dans les Régions, Hauts de France et façade atlantique en tête : dès lors que l’on parle d’implantations d’industries, la disponibilité du foncier devient un critère prépondérant tout autant que l’existence d’un bassin d’emploi et de sous-traitance.
Cette étude dresse un panorama des initiatives de relocalisation et met en lumière les opportunités dont les Directions Achats doivent s’emparer pour profiter et pérenniser cette dynamique.
« En 2023, c’est aussi aux Directions Achats des grands donneurs d’ordre de s’emparer du sujet, non pas seules, mais en collaborant en écosystème - leurs pairs, les territoires et ces nouvelles capacités industrielles, pour mettre en place les conditions de succès d’une relocalisation pérenne. »
Méthodologie
Cette étude fait suite à l’étude « Relocalisation » réalisée par PwC France et Maghreb avec le CNA, sortie en 2020. Nous avions élaboré une méthode de priorisation et présenté des éléments quantitatifs sur 4 secteurs clé de notre économie (Santé Pharmaceutique, Agroalimentaire, Électronique, Industries de process et d’assemblage) pour indiquer les priorités aussi bien aux acteurs industriels qu’aux pouvoirs publics.
Cette étude « Bilan des actions de relocalisation industrielle depuis 2020 » restitue les résultats des actions menées depuis trois ans dans ces secteurs selon cette même méthodologie, en mettant en avant les résultats obtenus sur les « catégories propices et prioritaires » définies il y a trois ans, à partir d’un échantillon des 500 projets les plus significatifs jusqu’au mois de Mai 2023.
Ces projets représentent 47 milliards d’euros d’investissement et 47 600 emplois.
Je découvre les enseignements de l’étude
Bilan des actions de relocalisation industrielle depuis 2020
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