Les entreprises françaises diffèrent de leurs homologues anglo-saxonnes dans leurs attentes en matière d'outils de contrôle interne. Alors que les entreprises anglo-saxonnes priorisent les tests de contrôle interne et la gestion de grands volumes de documents, les entreprises françaises, en particulier celles non soumises à la loi Sarbanes-Oxley, se concentrent davantage sur les questionnaires d'auto-évaluation et les fonctionnalités de suivi des plans de remédiations. L’accent est davantage mis sur les échanges avec les différentes parties prenantes intervenant sur le processus de contrôle interne.
Nous avons observé un marché des outils de contrôle interne très fragmenté. Le marché offre des solutions assez anciennes, parfois encore “On premise”, avec une personnalisation étendue et des développements spécifiques lourds, mais aussi des solutions “prêtes à l'emploi” avec un processus de mise en œuvre rapide et une personnalisation limitée. Les entreprises ont parfois du mal à mettre en œuvre de manière appropriée toutes les fonctionnalités dont elles ont besoin pour couvrir les processus de contrôle interne et maximiser pleinement leur retour sur investissement. La solution idéale permettra un paramétrage rapide mais couvrant la plupart des besoins, sans passer par des développements spécifiques.
Bien qu'il soit évident que l'exploitation de la technologie peut conduire à des gains d'efficacité significatifs, souvent équivalents au travail d'un employé à temps plein dès la première année d'utilisation, il reste des obstacles importants à la mise en œuvre de ces solutions.
Il est temps de repenser la stratégie de digitalisation avec une approche holistique de la plateforme pour les équipes risques, contrôle interne, audit interne, conformité, ESG notamment. En se concentrant sur les besoins de toutes les parties prenantes concernées, la véritable valeur de ces investissements sera libérée. Une plateforme unifiée favorisera une meilleure collaboration, augmentera l'efficacité des équipes dédiées et des parties prenantes, et fournira des informations exploitables et actionnables pour mieux gérer les risques.
Retrouvez dans notre étude les éléments suivants :
Les écueils récurrents de solutions de contrôle interne à identifier lors de votre processus de sélection.
Les coûts cachés des solutions de contrôle interne
Les clés pour présenter sa demande d’investissement auprès de votre management.
Notre Business Case sur un exemple d’entreprise ayant choisi de digitaliser son processus de contrôle interne.
L'enquête a été complétée par quelques entretiens, au cours desquels nous avons discuté des résultats pour compléter notre analyse qualitative.
57 % sont des Directeurs ou Responsables du Contrôle Interne.
23 % occupent des rôles dans d'autres fonctions de risque, telles que la gestion des risques, l'audit interne ou la conformité.
Les répondants opèrent dans divers secteurs, notamment :
Energie et infrastructure: 18 %
Biens et services: 12 %
Manufacturing: 10 %
Santé: 8 %
Autre : 52 %